Ce qui unit La femme de Pilate, La tour de Constance et La nuit allemande ? Une insoumission à toutes les formes de violence : violence politique, violence religieuse, violence sociale. Deux figures de femmes admirablement campées entrent en résistance à deux moments clefs de leur vie de femme, moments tragiques de l'histoire humaine : le procès de Jésus et les guerres de religion. Elles témoignent jusqu'à l'héroïsme d'un idéal chrétien de justice et de liberté intérieure, celui-là même qui fonde la réflexion de Gertrud von Le Fort au lendemain de la Shoah, exorcisant les vieux démons du matérialisme.