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«Un navarro ejemplar»La trayectoria de Eduardo Aizpún (1895-1974) es conocida como futbolista en Iruña, menos como jugador en Salamanca y como presidente del Club Atlético Osasuna. En otras facetas de su vida ya no lo es tanto. Incluso, se ha escrito que Aizpún fue «republicano y de izquierdas, y terminada la guerra fue inhabilitado como juez» y «represaliado y ejecutado en 1936».Pero no es verdad. Nunca fue «republicano de izquierdas», ni inhabilitado como juez al terminar la guerra. Su vida jamás peligró, ni en la guerra ni en el franquismo. Sucedió lo contrario. Fue un juez mimado por el régimen franquista.Fue juez instructor en la Dictadura de Rivera y en la II República, pero nunca se manifestó a favor ni en contra de dichos gobiernos. En cambio, sí alabó públicamente la concesión de la Laureada por el Dictador a Navarra en 1937.En Ejea de los Caballeros instruyó innumerables expedientes de incautación de bienes contra socialistas y republicanos. Sería nombrado Fiscal Provincial de Tasas de Guipúzcoa (1940) y de Barcelona (1943), persiguiendo con sobresaliente éxito a quienes se dedicaban al estraperlo. También, fue nombrado Capitán Militar honorífico. Como tal, incoó cientos de expedientes en Ciudad Real contra prisioneros rojos, muchos de ellos serían condenados a la pena capital con su firma.Eduardo Aizpún no dijo nunca una palabra contra un régimen que destruyó a su hermano Marcos y a su cuñada, la socialista Rosaura López.