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Der ganz normale Soldat Karl Wintereder machte während seines dreieinhalbjährigen Kriegsdienstes in der Deutschen Wehrmacht insgesamt drei Feldzüge mit Polen 1939, Frankreich 1940 und Sowjetunion 19411943. Der letzte Einsatzort des Küchenunteroffiziers war Stalingrad, wo er wohl in den letzten Tagen der Einkesselung umkam. 1916 in Niederösterreich geboren, lebte der gelernte Schlosser mit Eltern und Schwestern in Wien: Die Arbeiterfamilie, ursprünglich sozialdemokratisch geprägt, wandte sich bereits früh dem Nationalsozialismus zu; Karls Einstellung zu NS-Staat und Wehrmacht weist folglich ein konsequentes Loyalitätsempfinden sowie hohe Opferbereitschaft auf.Feldpostbriefe waren die einzige Möglichkeit, mit der Heimat in Kontakt zu bleiben, und Karl schrieb fleißig; nahezu 100 seiner Briefe und Postkarten sind erhalten: Diese werden zum Großteil in diesem Band abgedruckt und ermöglichen einen nahezu intimen Einblick in das Seelenleben eines Landsers einfacher Herkunft.Bis zum Schluss optimistisch gestimmt, träumte er von den heimatlichen Bergen und seiner Zukunft, für welche er große Pläne hatte. Zentrales Thema sind auch seine zum Teil dramatischen Frauenbeziehungen, von mentalitätsgeschichtlichem Interesse seine Reflexionen über den Krieg, die von der Wehrmacht eroberten bzw. besetzten Länder sowie deren Bewohnerinnen und Bewohner. Insgesamt unterscheiden sich Karls Briefe vielfach von anderen bekannten Soldaten-Korrespondenzen.