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Der Fall der Berliner Mauer hat die europäische Linke in Ratlosigkeit gestürzt. Auf dem Kampffeld der Ideen sind Fortschritt, Freiheit und Universalismus einer neuen, aus den USA importierten Triade gewichen: Geschlecht, Identität, »Rasse«. Progressive kämpften einst im Namen der Arbeiterklasse, der Dritten Welt und den Verdammten dieser Erde. Heute dominieren die Diskurse des Neofeminismus, Antirassismus und Postkolonialismus, die den weißen Mann als Feind auserkoren haben. Seine Anatomie macht ihn zum geborenen Raubtier, seine Hautfarbe zum Rassisten, seine Macht zum Ausbeuter aller »Unterdrückten«. Dieser Essay analysiert, wie die Konkurrenz der Geschlechter, der Rassen und der Communities den Klassenkampf ersetzt und die Idee einer gemeinsamen Menschheit zerstört. Wer aus dem weißen Mann den Sündenbock der »intersektionalen« Minderheiten macht, tauscht lediglich einen Rassismus durch einen anderen aus und bereitet den unheilvollen Weg in eine tribalisierte Gemeinschaft, in der sich am Horizont der Krieg aller gegen alle abzeichnet.