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Walter Nigg (1903-1988), Schweizer reformierter Theologe und Pfarrer, gehört im 20. Jahrhundert zu den Theologen und Schriftstellern mit den höchsten Publikations- und Verkaufszahlen. Seine persönlichen Lebenserfahrungen haben ihn bei den Heiligen Zuflucht nehmen lassen. In ihnen fand er Vorbilder christlicher Existenz in gebrochenen irdischen Lebensgeschichten. Was ihm Zuversicht verlieh, gab er in Büchern, Predigten und Vorträgen an andere weiter. Zu dem Werk "Große Heilige" (1946) kamen "Das Buch der Ketzer" (1949), "Maler des Ewigen" (1951), "Vom Geheimis der Mönche" (1953), "Heimliche Weisheit" (1959) und viele andere. Gegen Ende seines Lebens spürte Nigg das Bedürfnis, Rechenschaft abzulegen. Er verfasste handschriftlich und zunächst als "streng vertrauliche Privatarbeit" "Ein Wörtlein über meine Bücher". Trotz des bescheidenen Titels findet sich darin nicht nur sein persönlicher geistiger Werdegang, sondern eine kleine Theologiegeschichte des 20. Jahrhunderts. Der Band umfasst weitere autobiographische Zeugnisse, die Einblicke in Walter Niggs Seele gewähren. Er selbst wahrte darüber Zeit seines Lebens fast völliges Stillschweigen. Dazu gehören ein früher "Lebenslauf", ein Zeugnis über den Tod seiner ersten Frau Lily Nigg-Kölliker, seine Abschiedspredigt in der Kirche von Dällikon sowie im Anhang das Verzeichnis seiner Publikationen.