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La artista Paula Bonet interviene el texto de Chirbes con reproducciones de sus pinturas, inspiradas en la lectura y en la revisión de los espacios comunes que comparten ambos creadores. Pocos escritores han celebrado la luz de Valencia, el agua, nuestra gastronomía y nuestros cañaverales, la juventud y la carne como lo ha hecho Rafael Chirbes. La luz que describe en los pasajes más hermosos de sus obras más pesimistas se vuelca en la página como si fuera oro porque, como buen pintor, supo mirar y caminar entre las sombras, no le tembló el pulso a la hora de abordarlas. La fuerza de las luces de una pintura reside en el trabajo de las zonas oscuras.El año que nevó en Valenciaáes la obra en la que el Chirbes pintor es más generoso. Pinta con la nieve. Chirbes empasta. Vela. Barre. Funde. Y aunque fundidos y veladuras nos presenten a sus personajes como fantasmas, estos están más vivos que nunca. Con Chirbes se produce lo imposible: nos permitimos dialogar con nuestros muertos.Quise hacer un libro bisagra, algo que me alejara de la densidad que dejo atrás y de lo que viene después. Algo ligero. Ingenua de mí. Con Rafael Chirbes no hay nada pequeño, nada ligero, nada bisagra. Miáaño que nevó en Valenciaáocupa, por ahora, más de cuarenta pinturas que van desde los 40 x 25 cm hasta los 400 x 200 cm, y yo no puedo sentir más que agradecimiento.Del epílogo de Paula Bonet