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Goza desde hace tiempo la Carta para Arias Montano sobre la contemplación de Dios y los requisitos de ella, de Francisco de Aldana (Nápoles, 1537-Alcazarquivir, Marruecos, 1578) de justa y merecida fama como una de las cumbres de la poesía española de los Siglos de Oro, junto, quizá, a la Canción a la ruinas de Itálica de Rodrigo Caro o la Epístola moral a Fabio de Andrés Fernández de Andrada, por no citar más que unos pocos preclaros ejemplos. Pero este hecho no debe ocultarnos que, junto a la Carta, Aldana es autor de otros numerosos poemas memorables: «La impresión que nos hace en su conjunto la poesía de Francisco de Aldana ?nos dice Elias L. Rivers?, así como la que nos hace su vida, es de una variedad y una originalidad extraordinarias. Por abarcar elementos de tal diversidad, se nos presenta Aldana como uno de los personajes más universales del Renacimiento en España». Lo podrá comprobar el lector que se adentre en estas páginas, en esta selección de sus mejores poemas, como lo advirtieron en su momento Cervantes o Lope de Vega, Quevedo o el mismo Luis Cernuda.