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Durante el siglo XIX, las mujeres se convirtieron en uno de los principales objetos de estudio psiquiátrico y, como consecuencia, en símbolo cultural de la locura, reflejada en la creencia generalizada de que existía una supuesta «histeria femenina» vinculada no solo a la enfermedad mental, sino a todas aquellas mujeres que no se ajustaran al rol de feminidad o que, como acuñara Virginia Woolf, no representaran al quimérico «ángel del hogar», siendo por ello estigmatizadas y relegadas a la marginalidad. En «El mal de las mujeres», Elaine Showalter, una de las pensadoras feministas más aclamadas del último siglo, revela cómo este imaginario abusivo, construido y potenciado por los hombres que dominaron la Psiquiatría desde el siglo XIX y hasta buena parte del XX, influyó de forma directa en los diagnósticos y tratamientos de las mujeres, así como en la construcción del significado de la feminidad en el imaginario cultural. Para ello, explora diarios, novelas, y la escritura íntima de autoras y artistas tan importantes como Charlotte Brontë, Florence Nightingale, Doris Lessing o Sylvia Plath, todos ellos testimonios de aquellas que resistieron para documentar esta opresión.Escrito en un tono original que no olvida la lírica, nos encontramos frente a un texto fundamental del feminismo, que hasta ahora no se había traducido al castellano. Una reinterpretación esencial de la «locura femenina», no como rasgo inherente, sino como resultado de siglos de dominación y control ejercidos por estructuras patriarcales de poder.