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Luis Buñuel nunca publicó El perro andaluz, un poemario cuyos componentes líricos vertebraron el que fue su primer trabajo como director de cine, el cortometraje prácticamente omónimo Un perro andaluz. Buñuel encontró en las imágenes en movimiento nuevas posibilidades para expresar aquello que quería transmitir. Asimismo, aunque la poesía sea el género literario al que menos atención parece haber prestado el séptimo arte, el papel principal de la imagen en el cine se relaciona directamente con ella. No es de extrañar que años más tarde Buñuel defendiese el cine como instrumento de poesía, ya que ambos lenguajes, perfectamente equiparables, pueden utilizarse como medio de expresión del mismo mensaje. Esta posibilidad de comparación puede apreciarse en los dos perros andaluces de nuestro autor: poemario y film.