I L'errance
Comme si hier n'existait pas, je dois marcher en silence. Tout un cri se consume dans ton regard, vieux stigmate qui ne m'indiques rien. Je dois regarder l'univers par la même fenêtre. Je dois marcher sans trop m'approcher de ton ombre famélique. Je dois surveiller mes rêves et le fleuve qui m'enserre. Ce sera ton absence, étrangère, ou les clefs qui me manquent pour ouvrir cette porte. Ce seront tes yeux ou mes pas dans la poussière, ceux qui marquent les blessures dans le temps. Tout s'étend dans le regard que nous jetons sur la peau du marbre qui nous contemple. Aujourd'hui je dois marcher sur les berges de ce fleuve qui, en s'éloignant, me rapproche de tes bras, étrangère de mes rêves.
I La errancia
Como si el ayer no existiera, debo caminar en silencio. Todo un grito se consume en tu mirada, viejo estigma que no me muestras nada. Debo mirar por la misma ventana el universo. Dedo caminar sin acercarme demasiado a tu sombra desnutrida. Debo controlar mis sueños y el rio que me encierra. Será tu ausencia, extranjera, o las llaves que me faltan para abrir aquella puerta. Serán tus ojos, o mis pasos en el polvo los que marquen en el tiempo las heridas. Todo trasciende en la mirada que damos sobre la piel del marmol que nos mira. Hov debo caminar por las orillas de este río, que alejándose me acerca de tus brazos, extranjera de mis sueños.