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Esta novela nos muestra una de las atmósferas más angustiosas y opresivas de Javier Tomeo. Una sátira negra y burlesca del poder que denuncia la lacra del totalitarismo.En esta novela Javier Tomeo, firme militante del antirrealismo, anticipa la excentricidad que caracterizará toda su obra, plagada ya desde El cazador de alegorías y símbolos, narraciones simultáneas, pasajes oníricos, juegos de palabras y personajes grotescos sometidos a las fuerzas del Destino y del Absurdo. Kafka, Camus, Beckett, Poe, Ionesco... son las indiscutibles referencias que reafirman su voluntad de hacer una literatura a la contra en un tiempo en que se suponía que la literatura debía ser el azote de la dictadura. En el remoto reino de Vandalia, gobernado con mano férrea por el duque Tancredo IV, los revolucionarios marchan hacia el palacio ducal. La furia del tirano se desata, los sanguinarios mecanismos del poder ya se han puesto en marcha: aquí no cabe ni la discrepancia ni la sedición. Al mismo tiempo, nueve espectadores se disponen a disfrutar de tan cruel representación. Pero a medida que avanza la función, una fuerza oculta hará que actores y espectadores se fundan en una misma trama, y la sala se convierta en un escenario fantasmagórico donde la muerte aprieta, ahoga y martillea. A pocos metros del teatro, calle abajo, en un cuarto sórdido y oscuro, un hombre y una mujer se desnudan para ahuyentar la soledad. Tampoco hay esperanza para ellos. Novela simbólica, crítica, llena de sugerencias profundas, El unicornio, «Premio Ciudad de Barbastro 1971», nos muestra una de las atmósferas más angustiosas y opresivas de Javier Tomeo, al tiempo que denuncia las lacras del totalitarismo en una suerte de sátira negra y burlesca del poder. ¿Comprenden el juego? ¡Se gobierna mejor a un pueblo atenazado por el pánico!