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«Si viene policía, hago el Santa Claus» cantaba Lory Money en su primer vídeo de YouTube. Era 2011. Había llegado a España en patera cinco años antes, desde Senegal. Cada mañana plantaba su manta llena de CD y DVD junto al Mercado Central de Valencia. Bromeaba con los clientes, se reía de todo y de todos, también de sí mismo. Y cuando aparecía la autoridad salía corriendo con la mercancía al hombro. Como Santa Claus. Compartía la afición por el rap con su amigo Cris. Fue él quien le animó a reflejar su particular visión del mundo en letras de rap que luego los dos convertían en vídeos. Tenía flow. Más que flow: Lory se cayó de pequeño en una marmita de suaj, lo desprendía por todos los poros. íSuuuuuu! El mundo tenía que verlo. Y lo vio: en 2013 llegó Ola ke ase, su gran éxito. Tres millones de visitas en una semana. La locura. Los policías que lo detenían por no tener la documentación en regla acababan pidiéndole que cantara para ellos en comisaría. De ahí a reírse del Pequeño Nicolás, del «relaxing cup of café con leche» y de las Fallas solo había un paso. Había nacido Lory Money. Esta es su historia. Del top manta a monarca. Y no para: Lory sigue componiendo vídeos y canciones con guasa acerca de todo lo que pasa. Su misión es ponerles himnos a las modas. En estas páginas explica cómo lo hace.