La forêt s'intègre mal dans les comptes nationaux qui, en général, ne considèrent pas la croissance ligneuse comme une production, ignorent les véritables coûts associés à une surexploitation ou à une sous-exploitation des ressources, omettent de considérer les biens et services forestiers non marchands.
Ce mémoire discute des moyens de pallier de telles lacunes et établit plus particulièrement des méthodes adaptées aux deux premières d'entre elles.
L'approche proposée consiste ainsi à analyser successivement, pour les différentes structures possibles de peuplement, l'état physique des ressources, les variations affectant ces dernières (régénération, croissance, coupes, défrichement), les recettes et dépenses annuelles qui en résultent, enfin la valeur de la forêt et ses évolutions.