Rire d'un film à cause de ses défauts
techniques, de ses acteurs médiocres ou
de l'incohérence de son scénario est une
activité ludique que les initiés qualifient
de nanarophilie. Le présent essai dresse
le portrait de ce phénomène contre-culturel
et de la relation particulière
qu'il maintient avec le cinéma. Tout en
se référant à ses propres souvenirs de
visionnements psychotroniques, l'auteur
y raconte également l'histoire de
cette cinéphilie déviante qui fétichise
le médiocre et vénère l'excentrique.
Une invitation à plonger dans un univers
peuplé de grosses bestioles, de robots
en plastique et de soucoupes volantes !