En un temps où les grands programmes de la
génomique drainent la majeure partie des moyens
humains et financiers de la biologie, un botaniste
tente de rétablir un salutaire équilibre. À l'exact
opposé d'une vision anthropocentrée recherchant
une explication déterministe, voire mécaniste, du
vivant, Francis Hallé entreprend ici d'élargir l'horizon
des sciences de la vie au monde végétal en
mettant l'accent sur l'observation in situ et l'étude
qualitative des plantes.
Une remarquable leçon de biologie incitant
à rendre d'urgence à la plante la place, primordiale,
qui est la sienne.