Cet Éloge du con est une synthèse des principaux thèmes chers au docteur
Zwang en même temps qu'un vibrant plaidoyer pour ce que François
Mauriac nommait «l'ignoble petit mot de trois lettres». Le premier texte,
par un détour lexicologique, montre l'universelle dépréciation de la désignation
du sexe féminin (source inépuisable d'injures : celui qui a l'air
d'un con) comparée aux flatteuses appellations du sexe viril. Dans les
textes qui suivent, Zwang se fait l'apôtre d'une «esthétique vulvaire»,
redonne toute son importance (et sa place) au clitoris, s'insurge contre
la mode de l'épilation et nous parle gravement de la sodomie.
Sans pédanterie, dans un style flamboyant, avec une grande culture et
une passion communicative, parfois polémiste mais certainement démystificateur,
Zwang nous donne à voir le sexe féminin sous un éclairage
inédit.