Du 6 au 13 août 1896.
La respiration à la surface après la longue, longue nage sous les eaux troubles de la sociale existence. Les vacances ! Les vêtements enlevés et jetés à la volée pour courir nu sur le rivage. Le licol rompu, la fuite hors et loin des écuries où s’alignent, pour les quotidiennes et lassantes besognes, en escadrons tête au râtelier, les chevaux d’omnibus que nous sommes. La liberté ! ou, au moins, son illusion. Le départ, cette petite mort heureuse, acompte puéril et doux sur la grande,.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.