À la mort de sa tante, Maria Stepanova doit vider un appartement plein de photographies, de vieilles cartes postales, de lettres, de journaux intimes : les vestiges d'un siècle de vie en Russie.
Cette découverte suscite en elle un irrésistible besoin de retracer l'histoire de sa famille et de l'Europe depuis la fin du XIXe siècle, en révélant les non-dits, les mensonges, les faux-fuyants.
Comment faire émerger la vérité et retranscrire ce passé familial ? Comment assembler les morceaux épars de l'histoire personnelle et ceux de la grande histoire ? Convoquant tour à tour Walter Benjamin, Charlotte Salomon, Ossip Mandelstam, Roland Barthes ou encore Susan Sontag, Maria Stepanova signe un texte universel sur l'exploration de la mémoire - ou son impossibilité.