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Die ökologischen Krisen des sogenannten »Anthropozäns« offenbaren die planetarische Macht menschlichen Tuns. Erstmalig, so könnte man sagen, wird dadurch eine Begegnung der Gattung Homo mit sich selbst möglich: Inmitten menschengemachten Wandels erkennt diese sich als Subjekt einer weltumgreifenden, leider selbstzerstörerischen Praxis und erfährt den Planeten in seiner Einheit und Endlichkeit. In diesem Widersinn ihres Handelns erweist sich die Gattung als blind und kopflos: Sie bringt das Kostbarste des Kosmos, das Leben und seine Grundlagen, in existenzielle Gefahr. Keine planetare Katastrophe - nein, das Leben selbst bedroht das Leben. Denn so sehr ihre Praxis auch danach schreit: Die Gattung als verantwortliches »Gesamtsubjekt« existiert nicht. In seinem Essay entfaltet der Kulturanthropologe Dieter Schimang, wie nicht nur die Gattung, sondern auch ihre Partikularitäten, wir, die Einzelnen, die Verantwortung übernehmen können, die Planet und Überlebensinteresse uns abfordern. Die Chance dieser Alternative lautet: Wenn wir die Endlichkeit unseres Planeten annehmen, können wir die Unendlichkeit seines Lebens begreifen.