Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
A l'enterrement de Victor Hugo, Paris était en larmes. On ne touche pas à un génie. Mais bien des années après, un procès opposait les héritiers d'Hugo à l'éditeur d'une suite faite aux Misérables. Les personnages d'un roman appartiennent-ils à tout le monde ? Bien d'autres affaires posent le problème du droit des auteurs, de l'antiquité classique à nos jours, à travers la lente et difficile émergence d'une législation des écrivains et des artistes. Diderot, déjà, disait : « L'auteur est maître de son ouvrage ou personne dans la société n'est maître de rien ». Qu'est-ce qui est illégal et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Sait-on que Terence a vendu sa pièce L'Eunuque deux fois pour une fortune ? Sous Louis XIV, peut-on parler de mécénat d'état, de protection, de subventions ? Où commence la parodie et le plagiat, où termine le droit de s'inspirer des autres ? Peut-on se moquer sans risques juridiques de Tarzan, Sherlock Holmes, Bécassine ou Bérurier ? Willy fut-il proxénète des mots ou simple paresseux ? Doit-on brûler Michel Houellebecq ? A l'époque d'une judiciarisation accrue de la littérature, Paul Lombard, avocat célèbre, trace en s'amusant la carte du droit dans ce domaine fluctuant des auteurs au prétoire, sans éviter les sujets qui fâchent, parodie, plagiat, « négrification », censure, ou autres délicatesses.