Avec Jacques Moulin, on bascule d'abord un peu.
Foison : de l'arbre et du filin.
Du mot comme de la tourbe et du geste.
Entre les arbres : antre de l'interstice où tout bouge encore.
... Et ces cheveux qui passent et qu'une main remue...
Puis un pas qui s'essaie jusqu'au mourir debout.
Et s'il s'agissait de monter aux mélèzes tous feux éteints ?
Quelque chose crisse, frémit, tremble.
Alors demeure ou ne demeure pas entre les arbres une nuit
cerise.
Mira Wladir