Édition critique avec traduction et commentaire continu de l’abrégé adressé par Épicure à Pythoclès sur les phénomènes célestes (Diogène Laërce, X, 84-116). La météorologie qui nous est transmise analyse les points les plus importants de la construction présocratique du monde. Cette nouvelle édition évite, dans la ligne de celles qui ont été publiées par le groupe lillois, d’imposer un sens au détriment de la lettre ; le commentaire confronte volontairement l’histoire de l’interprétation avec les finesses du texte pour faire apparaître les préjugés intellectuels et les impasses de la pratique.