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« Comment un philosophe a-t-il pu surgir des buissons corréziens ? » C’est avec cette interrogation que Marcel Conche, né en 1922 à Altillac, non loin de Beaulieu-sur-Dordogne, retrouve, « plein d’âge et de raison » comme dit le poète, sa Corrèze natale. Il n’avait pas prévu de revenir habiter ici, sauf peut-être pour y être enterré dans le petit cimetière en pente au pied de l’église qui domine le vallon. Le hasard de la vie – le même hasard qui l’a fait philosophe quand rien ne l’y destinait – en a décidé autrement : en 2009, il entassait dans le coffre de sa Clio ses livres essentiels (Montaigne et puis ses chers Grecs : Parménide, Héraclite, Épicure…) et se réinstallait à la Maisonneuve, la maison de son enfance. Pour lui, revenir à la Maisonneuve, c’est boucler une boucle. Qu’importe si la maison ne ressemble plus du tout à celle qu’il a connue et aimée enfant. Il a fait sienne la philosophie dépouillée d’Épicure : la voie du bonheur passe par la réalisation des désirs naturels et nécessaires (se nourrir, s’abriter, philosopher), et le dédain des désirs vains (l’argent, la gloire, la gourmandise, la passion amoureuse…). Où Marcel Conche a-t-il entendu sa vocation philosophique ? Est-ce dans les bois d’Altillac où il se plaît à côtoyer Dionysos ? Est-ce dans le courant de la Dordogne, devant laquelle il médite sur le temps qui passe bien avant d’avoir lu Héraclite ? Est-ce dans le rythme des jours qui lui a donné la lenteur nécessaire à la pensée ? Est-ce là, en Corrèze, malgré l’ennui que lui procure sa « condition paysanne », qu’il a choisi comme une évidence la philosophie naturaliste d’Épicure ? Alternant souvenirs d’enfance, véritable chronique de la vie paysanne du début du xxe siècle, évocations de ses amours et leçons de philosophie, il se raconte, solitaire, dans un monde où les dieux grecs, les seuls auxquels il croit, parfois se manifestent.