Je saisis avec reconnaissance l’occasion que m’offre le directeur de l’Evénement de soulager mon cœur et mon esprit en parlant de Champfleury. Après l’article de M. Henri Céard, l’Evénement fait preuve d’impartialité en passant la plume et la main à celui qu’il sait d’avance le plus acquis à la cause du célèbre romancier.
Je fus donné par lui à Sainte-Beuve en 1861, et mon existence intellectuelle a tellement dépendu de ces deux clartés, depuis tant d’années, que je regarde toujours instinctivement de leur côté.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.