Parfois traité explicitement, parfois intrinsèque au propos (Les Liaisons dangereuses, Don Juan), parfois présent, sans être évoqué, dans les impasses que révèle la réflexion sur le désir et la jouissance, le thème de l’amour se laisse entendre tout au long de cette étude. De sorte qu’il ne serait pas faux de dire qu’il s’agit d’un “traité de l’amour”. S’il fallait en effet trouver un seul mot pour dire “de quoi ça parle”, formuler le singulier des pages qui suivent, alors l’amour serait ce mot. Dans ce sens précis où l’amour devient la singularité fondatrice d’un discours – et c’est là que le singulier nous renvoie à l’universel – on peut dire que ce texte se situe dans le champ de la psychanalyse.