L'église catholique ne s'est jamais tout à fait remise de l'affaire Galilée, mais la récente réhabilitation du physicien par le pape Jean-Paul II fut à tous égards la bienvenue. Peut-elle suffire pour autant à instiller des relations entre l'Eglise et des scientifiques empreints jusqu'à l'heure de perplexité ou d'une tranquille indifférence ?
La Bible, mise hors jeu, n'est pas pour aider aux rencontres entre les parties. Pourtant, l'auteur montre que le moment vient où des théologiens - clercs ou laïcs - appliqués à une lecture biblique prenant acte d'une soigneuse délimitation des compétences parviendront à tisser avec les scientifiques un dialogue dont les terres, sûrement nombreuses et à venir, se donnent déjà substantiellement à découvrir.
Mais les images, la musique et plus encore le silence ne sont-ils pas requis pour poursuivre des rencontres que des discours ambiants, tenus indépendamment du religieux par des penseurs en nombre grandissant, reconnaissent curieusement de leur coté ? Voilà qui mérite aussi d'être observé de plus près !