Le père Genty est un original, plus amoureux de son herbier d’algues d’eau douce que de sa femme Rosalie. Son fils, Olivier, aime la charmante Thérèse, mais leur projet de mariage se heurte à l’opposition des familles. Mademoiselle Guérin, qui a charge de Thérèse, a mille bonnes raisons pour justifier son refus, tout en gardant pour elle un secret. Néanmoins, par suite des circonstances, les jeunes se mettent en ménage. Thérèse est hésitante devant l’union libre, ce qui amène l’ami Étienne, sympathique type parisien, à remplacer M. le Maire dans une amusante cérémonie où il marie... provisoirement. Les difficultés de la vie mettent nos deux tourtereaux à dures épreuves. Ils en sortent cependant et Thérèse annonce sa proche maternité. Alors, le père Genty réagit et « s’accroche » vivement avec la fougueuse Mademoiselle Guérin. Faire ratifier le mariage... oui, mais à l’église ou au temple ? Civilement, décident Olivier et Thérèse. Les familles sont consternées ; les traditions se perdent ! Peu après, Rosalie est victime d’un accident. Devenu veuf, le père Genty se rapproche de ses enfants. Mademoiselle Guérin, qui a des revers de fortune, en fait autant. Coup de théâtre, les deux adversaires d’hier se réconcilient. Ils parlent même de mariage. Cependant un obstacle leur barre la route, si bien que la situation du début se trouve renversée, et que le pince-sans-rire Étienne demande s’il doit les marier... provisoirement.

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