Et si la santé guidait le monde ?
La moitié des gouvernements de la planète ont fait le choix de placer la santé de leur population avant la croissance de leur économie, faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et, accessoirement, une folie économique au-dessus de nos moyens.
Éloi Laurent soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle, permettant de nous orienter les yeux grands ouverts dans un monde où bien-être humain et vitalité des écosystèmes sont irrémédiablement entrelacés et projetés ensemble à toute allure dans une spirale de plus en plus vicieuse qu'il nous faut à tout prix inverser. Être prospère aujourd'hui, c'est se donner les moyens de garantir la poursuite de l'aventure humaine dans vingt ou trente ans. Être prospère, c'est donc d'abord être en bonne santé.
En se laissant guider par une pleine santé accordant toute leur place aux écosystèmes qui nous font vivre, il devient possible de réorienter nos systèmes économiques pour donner un sens partagé à la transition écologique : une transition aussi bien individuelle que collective, personnelle que relationnelle, biologique qu'écologique. Une transition instinctive, sensuelle et viscérale. Par ce sens retrouvé, aux antipodes d'indicateurs économiques qui ne disent plus rien à personne, la pleine santé a le pouvoir d'apaiser, de guérir, de réparer.