Au-delà de la mise en discussion d’une certaine position théorique (pragmatique et historiciste) dans l’écriture des sciences sociales, et en particulier de l’anthropologie, le sens de cette publication ne saurait être que de marquer l’inscription du travail universitaire dans une étrange communauté, au sein de laquelle humanités et sciences sociales ne s’opposent pas, et que règlent la liberté des chemins de pensée et le goût de la transmission, par la parole et par les livres. Des lectures de Wittgenstein qu’a proposées Jean Bazin, j’ai retenu l’horizon d’une écriture déflationniste, et d’une visée déceptive relativement à nos capacités d’explication – il y a déjà tellement à faire en se donnant pour tâche de décrire notre monde de manière compréhensive. Mais c’est l’enquête ethnographique et les rencontres qu’elle m’a permis de faire qui constituent le noyau subjectif de ma réflexion épistémologique, dans la fidélité aux relations nouées avec mes amis kanaks.