Qui, en France, ose dire aujourd'hui: «Je suis de droite»? Quel artiste? Quel journaliste? Quel enseignant? Quel fonctionnaire?
S'affirmer de droite dans un pays, pourtant majoritairement... de droite, expose au risque d'être taxé de «réac», voire de «facho» dans le monde de la culture, dans les salles de rédaction, à l'Éducation nationale, dans la fonction publique et la plupart des entreprises où il est de bon ton et plus payant de revendiquer son appartenance à la gauche.
«Être de droite» demeure dans de nombreux cas une maladie honteuse.