Êtres premiers
Une anthropologie imaginaire
« Claude Mollard s'empare de la photographie comme d'un instrument d'investigation, porté par une intention qui mêle à son aventure plastique l'histoire de l'art ainsi que des considérations philosophiques croisant ce qu'Edgar Morin appelle une anthropologie imaginaire. Sa pratique s'organise autour d'un axe, on pourrait dire d'une obsession : débusquer les traits d'un visage, qu'il appartienne au monde végétal ou minéral. Il mène son exploration dans des territoires très variés, proches et lointains, aussi bien en Europe qu'en Amérique, en Afrique ou en Asie. »