Entre partitions théâtrales contemporaines et nouvelles à lire pour soi, Adeline Picault offre trois monologues.
Et Elisa boit : Elisa attend, quelque peu éméchée, un homme dans un bar. Elle porte un secret : elle a tué cet homme. Pourquoi ? Pour écrire blanc sur noir, « parce que écrire en noir, c'est insoutenable ».
Un homme à la ligne montre un jeune homme de vingt-cinq ans, magicien et prostitué à ses heures. Avant de se tuer, il s'adresse à son père absent et lui dit son amour pour un homme qui ne le regarde pas, sa vie qu'il n'a pas choisie.
Émoi au bord du monde met en scène une femme amoureuse, adolescente écorchée, comédienne, qui joue dans l'écriture sa vie naissante, ici et maintenant. Elle assume un dénuement d'elle-même les yeux dans les yeux avec son public.