À partir de quarante ans, la vie est toute tracée. C'est ce qu'il pensait avant de rencontrer Marie un après-midi dans un bar.
Il est chauffeur de taxi, père de trois enfants, marié depuis quinze ans, propriétaire d'une
maison avec jardin en périphérie de Bruxelles et sa belle petite vie roulait tranquillement. Jusqu'à
ce que Marie lui sourie et lui offre la possibilité d'un nouveau départ.
À partir de quarante ans, la vie est toute tracée. C'est ce qu'il pensait avant de rencontrer Marie un après-midi dans un bar.
Il est chauffeur de taxi, père de trois enfants, marié depuis quinze ans, propriétaire d'une
maison avec jardin en périphérie de Bruxelles et sa belle petite vie roulait tranquillement. Jusqu'à
ce que Marie lui sourie et lui offre la possibilité d'un nouveau départ.
Ce n'est pas une décision qu'un homme prend facilement. Alors il continue de
rouler au son de Bashung, Jeff Buckley et des confidences de ses clients.
Quitter sa femme pour une autre qu'il connaît à peine : il y songe. Rester avec une femme qu'il n'est
plus sûr d'aimer : il y songe aussi. En attendant, il s'accroche à son volant et monte le son, espérant trouver dans les paroles de ses chansons préférées la bonne façon d'aimer.
Plus qu'une description de la crise de la quarantaine, le monologue du narrateur nous interroge sur notre capacité à réagir à l'usure du temps et à la fatigue des sentiments. L'écriture sensuelle et sincère de Jérôme Colin pose une question qui touche chacun d'entre nous à un moment ou à un autre : l'amour donne-t-il une deuxième chance ?