Als kunstenaar-parvenu die wil worden wie hij is, geeft de Brabantse schilder, tekenaar,
rekwisieten-koning en performer
Clément Jacques -Vossen (°1996) gestalte aan alter ego’s die zich bekwamen in de schermwedstrijd tussen droom en werkelijkheid.
Zijn schilderijen doemen op uit de duisternis, waar ze in de vorm van een dromerige, somtijds mismeesterde heraldiek en een handvol symbolen kleur, licht, troost en moed brengen. Als een Schots ruitpatroon geweven zijn ze, gebakken van verf en kleur, met veelzeggende nalatigheden en verrassende schilderkunstige ingrepen die vorm en inhoud uit elkaar voort laten komen en ons telkens weer op het verkeerde been zetten, gelukkig.
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Artiste-parvenu qui veut devenir qui il est, peintre, dessinateur, roi de l’accessoire et performeur, le Brabançon Clément Jacques -Vossen (né en 1996) façonne des alter ego qui s’adonnent à l’escrime entre rêve et réalité.
Ses peintures, dessins, sculptures et performances sont indissociables de son engagement dans diverses associations, dont la Guilde Saint-Sébastien de Schaerbeek. Ainsi, sa pratique s’inscrit parfaitement dans la tradition du peintre de la ville, qui, à l’époque de Rogier van der Weyden, était en charge des drapeaux, armoiries et autres attributs associés aux célébrations publiques.
Ses peintures émergent de l’obscurité, où elles amènent couleur, lumière, réconfort et courage sous la forme de quelques symboles et d’une héraldique précise et onirique. Elles sont tissées comme un motif tartan écossais, faites avec de la peinture et de la couleur, avec des omissions révélatrices et des interventions picturales surprenantes qui permettent à la forme et au contenu d’émerger l’une de l’autre et continuent à nous dérouter, heureusement.
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The painter, draughtsman, prop-king and performer Clément Jacques -Vossen (b. 1996), an artist-upstart who wants to become who he is, gives shape to alter egos who try to master the fencing competition between dream and reality.
His paintings, drawings, sculptures and performances are linked to his commitment to various social clubs, including the Schaarbeek Guild of Saint Sebastian. His practice fits in seamlessly with the tradition of the city painter, who in the time of Rogier van der Weyden was responsible for the flags, coats of arms and other paraphernalia that accompanied public celebrations.
His paintings emerge from the darkness, where they bring light, colour, comfort and courage in the form of a handful of symbols and a dreamy, sometimes mishandled heraldry. They are woven like a Scottish tartan, baked with paint and colour, with telling omissions and surprising painterly interventions that allow form and content to emerge from each other and keep misleading us, fortunately.