Terrifiante dérive d'un homme errant dans les rues, ce monologue ne peut que renvoyer à tous ces anonymes peuplant nos villes. Assis à même les trottoirs, ressassant dans leurs crânes on ne sait quelles obsessions, ils sont là sous nos yeux qui ne les voient plus. Le héros, un écrivain, est de ceux-là. Piégé dans l'exclusion qui fait de lui l'oeil invisible posé sur les pas pressés des passants, il incarne ce sacrifié de la société dont l'estomac, vide, se tord sur lui-même, quand le cerveau, à l'inverse, s'emplit de pensées qui se mêlent jusqu'à frôler la folie.
« Une adaptation bouleversante »
Fabienne Pascaud, Télérama
« Un monologue magnifique et poignant »
Anne-Marie Watelet, Un fauteuil pour l'orchestre
« Un très beau moment qui émeut, subjugue, fait réfléchir »
Armelle Héliot, Le Figaro