Un écrivain est-il un vendeur d'aspirateurs comme un autre ? » demandait le quotidien Le Matin (18 octobre 2015).
Quelles relations la création littéraire entretient-elle avec les processus industriels ? Quand et comment le nom d'auteur devient-il une « marque » commerciale ? Depuis quand certains médias veulent-ils exhiber les écrivains, en privilégiant souvent les « belles gueules » ? Pourquoi des codes narratifs inspirés du cinéma s'imposent-ils peu à peu dans l'édition ? Et que devient, dans ce contexte, la biblio-diversité ?
À partir de documents et d'études de cas (Joël Dicker et d'autres), Jérôme Meizoz évalue les effets du marketing sur la création littéraire actuelle.