Mieux que les anciens, les prêtres et les soldats, Judith, une jeune veuve guidée par sa foi, vient au secours de son peuple et protège la religion d'Israël et ses lieux de culte. L'histoire n'a cependant retenu que le geste d'une belle femme coupant la tête du puissant général Holopherne et sa manière d'y parvenir.
Par le manque d'empressement à comprendre l'oeuvre de
Judith venue offrir un nouvel éclairage sur le féminin dans la
Bible, n'a-t-on pas voulu faire taire les femmes, tant il est vrai
que la structure patriarcale peine à reconnaître d'autres modèles
que ceux fondés sur ses propres critères ?
Cette héroïne nous livre peut-être une vérité susceptible de
mieux interpréter les relations entre les hommes et les femmes,
et ce faisant, notre manière de vivre en Église aujourd'hui.
Est-ce rêver que d'imaginer le monde construit sur une
complémentarité sans subordination ?