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Das Phänomen falscher Geständnisse, insbesondere in polizeilichen Beschuldigtenvernehmungen, ist mittlerweile als ernsthaftes Problem anerkannt. Dennoch gibt es bisher nur wenige wissenschaftliche Erkenntnisse über deren Häufigkeit und Ursachen in Deutschland. Zur weiteren Beleuchtung dieser Frage wurden zwei deutschlandweite Untersuchungen unter Polizeibeamten sowie Inhaftierten durchgeführt. Über 20 % der Inhaftierten gaben an, mindestens einmal ein falsches Geständnis abgelegt, und etwa 16 % der Polizeibeamten berichteten, ein solches entgegengenommen zu haben. Auf Basis der weiteren Angaben der Probanden konnten zudem diverse prozentuale Häufigkeiten von falschen Geständnissen errechnet werden. Die Studie ergab außerdem, dass polizeilicher Druck in unterschiedlichen Formen eine maßgebliche Rolle bei der Abgabe falscher Geständnisse spielen kann. Besonders vulnerable Gruppen, etwa junge oder gesundheitlich beeinträchtigte Beschuldigte, neigen häufiger dazu, sowohl wahre als auch falsche Geständnisse abzulegen. Schließlich konnten auch Erkenntnisse zu falsch Geständigen im Strafvollzug gewonnen werden.