Il n’y aura pas de vivant sans dévoration.
« Laissant surgir d’outre-tombe les monstres du passé, les songes dessinent ce qu’Homo sapiens sapiens perçoit, obscurément, comme les menaces du futur. Ainsi peuplés de cataclysmes et de bêtes, les rêves constituent peut-être des réminiscences de peurs immémoriales, des rappels de la précarité du corps – cette machine gorgée d’eau et pourtant si vite noyée, ce prédateur si facilement dévoré. »
Premier roman de la Québécoise Christiane Vadnais, Faunes observe au microscope l’évolution du cataclysme en cours et estompe les frontières échafaudées de longue date entre l’homme et la nature.
« Faunes évoque tour à tour Ovide, Kafka et Wells, tandis qu’entrent en scène de fabuleuses créatures qui provoquent l’effroi lorsqu’elles émergent du dense brouillard ambiant. [...] Au bout du compte, la question qui sous-tend Faunes, c’est de savoir qui de l’homme ou de la nature dévorera l’autre. Les paris sont ouverts. » - Le Devoir
Coup de cœur des libraires québécois