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« Une solution généreuse du problème algérien », « une paix juste en Algérie » : telles sont les formules que, dans ses professions de foi pour les élections législatives du 23 et du 30 novembre 1958, Alain Peyrefitte s’était contenté d’inscrire à son programme. Alors que l’on embouchait la trompe, tantôt de « l’Algérie française » ou de « l’intégration », tantôt d’une « paix négociée », il ne se sentait pas en mesure d’indiquer de solution. A quoi bon couler dans le moule d’un slogan une réalité pour longtemps encore en fusion ? Aujourd’hui, la situation a mûri. Des tabous ont été levés. Des mythes se sont dégonflés. Le peuple français admet l’idée de l’indépendance de l’Algérie, comme il a admis celle de nos anciennes colonies. Il souhaite qu’on s’entende avec l’adversaire. Il est de plus en plus pressé de voir la fin. Cette fin paraît s’approcher à grands pas, mais quelle figure aura-t-elle ? Une paix négociée ? » Elle reste un idéal. Mais tant que la dispersion des Européens à travers tout le territoire, conséquence du fait colonial, transforme leur personne et leurs biens en autant d’otages virtuels entre les mains d’un gouvernement où le F.L.N. exercerait une influence prépondérante, la France se trouve potentiellement dans une situation de faiblesse qui rend la négociation difficile. Comment faire respecter la justice ? Comment fixer des garanties qui ne soient pas remises rapidement en cause ? Le F.L.N. n’a guère de raisons pour le moment de renoncer à des conceptions totalitaires auxquelles il paraît tenir autant qu’à l’indépendance elle-même. L’intégration ? Bien qu’elle soit théoriquement « généreuse », elle n’est plus une solution, si elle l’a jamais été. Elle ne mettrait pas fin à la guerre. L’association ? Ce serait une « solution juste et généreuse », mais apporterait-elle la paix ? Pour s’associer, il faut être deux. Ceux d’en face ont déclaré qu’ils repoussaient cette formule, taxée de néo-colonialisme. Alors, à moins d’une conversion miraculeuse, qu’il faut toujours souhaiter... Le départ ? C’est une solution injuste pour 2 ou 3 millions d’Européens et de Musulmans fidèles à la France, qui, faute de garanties efficaces, n’auraient le choix qu’entre l’exil et des risques de brimades ou même de massacres ; solution peu « généreuse », au demeurant, pour les autres Musulmans, qui seraient laissés aux prises avec de terribles problèmes. La partition ? Elle ne serait une « solution généreuse » et n’apporterait une « paix juste » qu’à certaines conditions très strictes, qui sont ici examinées. Cette « solution de désespoir », au fond, n’est pas si désespérante. Mais avant d’en arriver là, on devrait faire mieux...