Nul ne sait si la crise environnementale détruira l'humanité, mais elle est bel et bien en train de la rendre folle : climatoscepticisme, collapsologie, survivalisme, éco-anxiété, activisme vert potache, géo-ingénierie d'apprentis sorciers, messianisme décroissanciste... on ne compte plus les symptômes de la panique écologique. Elle va jusqu'à faire germer l'idée qu'il faudrait une dictature verte.
L'objet du présent essai est de nous rappeler à la raison pour présenter une stratégie de transition crédible, qui serait aussi la chance de la démocratie. Un manifeste pour une autre écologie, aux antipodes de l'écologisme idéologique qui domine le débat public.