Fécamp
De la chapelle Notre-Dame-du-Salut, sur l'imposante falaise du Cap Fagnet, truffée de blockhaus, l'histoire se lit comme dans un livre. Juste en dessous, le port prend ses aises jusqu'au fond d'une large vallée baignée par une petite rivière. Le long des quais et des pontons, de petits chalutiers, des bateaux de plaisance et des navires de commerce oscillent au gré du flot. Il faut imaginer ces bassins remplis de trois-mâts au début du XXe siècle. Fécamp était alors la capitale des Terre-Neuvas, ces marins qui partaient, au péril de leur vie, pêcher la morue dans les eaux froides du Canada. De la ville qui s'étire sur les coteaux émergent le clocher de l'abbaye de la Trinité, chérie des ducs de Normandie et celui de Saint-Etienne, la paroisse des marins. Plus inattendu, un beffroi néogothique attire l'oeil, touche finale du Palais Bénédictine où est fabriquée la célèbre liqueur aux vingt-sept épices. Ce livre se veut une invitation à la découverte d'une ville au destin lié à la mer et qui a su trouver les ressources pour se renouveler.