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Depuis toujours les discours ont construits des mythes universels du féminin. Ils parlent de la femme qui n’existe pas, non de celles qui existent : nulle femme n’est comme Ève sortie d’un homme, nulle n’a conçu comme Marie sans semence. Ces figures universelles ont une fonction de symptômes, elles soutiennent le système symbolique en inscrivant ses points d’impossible, d’absurde, d’achoppement, elles ne disent rien des féminités. Le siècle dernier a objecté massivement à la description freudienne d’un féminin entièrement dépendant d’une grammaire phallique où il s’inscrit en défaut au regard d’un genre masculin en excès. Et il a objecté également à la loi sexuelle entre un genre qui a et l’autre qui est, dont Lacan a fait remarquer qu’il y avait là non pas un rapport sexuel mais un rapport de deux sexes. Les femmes ont intégré les discours, comme sujets de parole, ce qui est désormais le seul universel reconnu, les deux sexes sont maintenant assemblés dans les discours. Il reste qu’une féminité comme telle ne dépend pas du discours universel, elle se définit ailleurs, en plus, autrement, elle se déploie une par une, elle est unaire ou singulière. Que peut avoir de commun, par exemple, Thérèse d’Avila au xvie siècle, la sainte de la Contre-Réforme, livrant ses extases en Dieu, avec Lady Chatterley au début du siècle dernier, où s’écrit avec précision comment boîte ce qu’on appelle le rapport sexuel ? Comment saisir ce qui ne se manifeste que hors discours ? Pourtant ledit continent noir n’est pas l’Afrique mais se situe tout près des discours, où les féminités interviennent du dehors, une par une, pour tresser l’amour autrement, animer les causes du désir, les jouissances qu’ils distribuent.