Par un après-midi tranquille, dans une rue
quelconque d'Angleterre, Jon McGregor
plante sa caméra. Au numéro dix-huit, un
jeune homme inventorie nerveusement ses
trésors. Deux numéros plus bas, une fille
blonde fait ses bagages sans savoir où aller.
Des enfants jouent au cricket ; des voix, de la
musique s'échappent des fenêtres grandes
ouvertes. L'après-midi semble ordinaire. Ce
jour, pourtant, ne ressemblera à aucun autre.
Visuel, vibrant, méthodique, Fenêtres sur rue
est un sublime chant urbain sur l'incertitude de
la vie moderne, un roman de cinéaste et de
musicien.