Giacenta est trop belle. Alors le village la rejette, avec sa fille, jusqu'à ce qu'elle meurt de solitude. L'adolescente pousse comme les fleurs sauvages, ses seuls complices sont la montagne et son cabri noir. Mais, pour les hommes, Jella n'est que la fille de sa mère. Elle doit fuir. Elle franchit le ravin et rejoint l'autre côté, où l'attend la sécurité auprès du vieux Pierre, le garde-barrière. Jusqu'à ce qu'André Retz arrive de la Grande Plaine...
La rencontre de Jella et d'André est une histoire âpre, un affrontement semblable à celui de la montagne et de la Puszta. Et il n'y aura pas de vainqueur.
« Ombres et lumières sur la montagne, vaste silence mesuré à l'aune des pierres qui roulent, seul vrai refuge de Jella, bannie du village. Lorsqu'elle découvre l'amour, ce ne peut être que sommets de bonheur et précipices du désespoir. »
Libération