Fils de personne
Dans un appartement de la Kalsa, quartier populaire de Palerme, Tancredi, enfermé dans les toilettes, retient son souffle. Son père gît sur le sol du salon. Mort. La police va arriver, chercher le meurtrier, cuisiner la mère, le grand-père, la grand-mère, interroger les voisins. S'étonner aussi de la superbe Volvo noire garée devant la porte de l'immeuble.
Tancredi craint ce qui l'attend. Car les Ciraulo ont décidé de sauver les meubles coûte que coûte. Quitte à s'arranger avec la mort, quitte à faire du fils un héros nécessaire.
« Cela commence comme un polar, avec un cadavre étalé en plein milieu d'une cuisine, et se poursuit comme un roman gothique loufoque et macabre, dans lequel Kafka aurait soufflé quelques phrases. »
Martine Laval, Télérama