Presque enfant, j’avais entrepris d’écrire mon journal et je le continuai longtemps. J’ai, depuis, heureusement, brûlé ce fatras. Mais, par un bel éveil de printemps du Ier mai 1890 (je n’avais que soixante-quatorze ans), il y eut dans l’air un si bon souffle que vraiment je me suis reporté cinquante ans en arrière. Je recommençai.
Publier l’amas de ces sénilités ? Non ; mais des extraits ne sont pas impossibles.
En voici quelques-uns.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.