Parmi les femmes aimées par Flaubert, la plus
mystérieuse de toutes est Juliet Herbert, dont il
ne subsiste aucun portrait ni aucune lettre. Hermia
Oliver raconte ici sa quête de cette Anglaise, qui fut
la gouvernante de Caroline, la nièce de Flaubert, puis
pendant vingt ans une des proches du romancier.
En recourant aux recensements, aux testaments, aux
registres paroissiaux et aux lettres échangées entre
divers correspondants, l'auteur revient sur les années
que Juliet a passées à Croisset, ainsi que sur les voyages
de Flaubert en Angleterre et les séjours de Juliet
à Paris. Au fil des indices qui permettent de suivre
l'histoire de Juliet, c'est aussi un nouveau portrait de
Flaubert qui se dessine, très différent du misanthrope
peint par certains de ses biographes. L'ouvrage aide
à comprendre comment il intégrait des souvenirs de
voyage à ses écrits, et pourquoi il ne subsiste aucune
lettre échangée entre lui et Juliet.