Le livre fait suite à un premier volume qui cherchait à reconstruire la géographie stylistique de
la peinture produite dans le royaume de France durant la première moitié du XVIe siècle, hors
de la cour. En envisageant toutes les techniques impliquées par le métier du peintre, il se
concentre cette fois sur le rayonnement du nouveau foyer que constitue, dès les années 1530, le
chantier de Fontainebleau. Il s'organise en trois chapitres. Le premier analyse la relation entre
Fontainebleau et Paris, où sont établis nombre d'artistes embauchés par la cour et actifs sur le
chantier royal. Le deuxième étudie la diffusion des modèles bellifontains, élaborés par des
peintres italiens (Rosso Fiorentino, Primatice, Nicolò dell'Abate), relayés par des peintres
parisiens (Jean Cousin le Père, Baptiste Pellerin) et véhiculés par l'estampe. Le troisième chapitre
examine le phénomène de transposition de ces modèles dans différentes techniques, comme la
tapisserie et le vitrail. Un épilogue est consacré à un genre particulièrement apprécié par la cour
et qui oscille entre le portrait, l'histoire et ce que l'on nommera plus tard la scène de genre.