Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
“Le personnage de Mistral m’a toujours singulièrement sollicité”, écrivait Paul Valéry. Très tôt, déjà de son vivant, Mistral eut une image forte, liée à la gloire acquise, dès 1859, par son poème de Mirèio, que Lamartine salua comme un chef-d’œuvre et dont Gounod tira un opéra à succès. Elle correspond à une longue existence tout entière consacrée, avec détermination et passion, à la “défense et illustration” de la langue provençale, vaste entreprise que couronna, en 1904, le prix Nobel de littérature. Si elle a le mérite de refléter la vocation fondamentale de Mistral, pareille image appelle néanmoins des compléments, ne serait-ce que parce qu’elle a suscité des réactions simplificatrices ou partisanes. En réalité, la personnalité de Frédéric Mistral se révèle des plus riches. Son attachement profond à ses parents et à son village de Maillane, ses tentations et appréhensions devant les grands événements politiques du siècle, les péripéties de sa vie amoureuse, ses fascinations littéraires, tout cela mérite des approches nuancées. Il en va de même pour sa superstition, ses angoisses inconscientes ou les ambiguïtés de son sentiment religieux. Mistral redoutait cependant qu’à force de scruter sa biographie, on en vînt à oublier l’essentiel, c’est-à-dire son œuvre. À propos d’un poète provençal du XVIIe siècle, il affirmait : “Il n’est pas plus besoin de connaître sa vie que celle des rossignols ou des cigales ; sa vie est dans ses chants, car il la passe en chantant.” Le présent ouvrage s’efforce de respecter cette hiérarchie de valeurs : en faisant mieux connaître l’homme, il tente surtout de faire aimer davantage - ou tout simplement découvrir - un grand poète.